Enseignants

Taizan KAWAMURA

Né en 1947, Taizan Kawamura étudie le shakuhachi avec Hōzan Yamamoto, trésor national vivant. Il est diplômé de l’université d’ingénieurs Dōshisha, de l’institut de musique Seiha et de la Formation d’interprètes de musique traditionnelle japonaise de NHK.

Il reçoit le Premier prix du ministre de l’Éducation dans le cadre du concours de shakuhachi Tozan honkyoku en 1983, le prix du festival des arts du ministère des Affaires culturelles en 1988, le Prix Tozan en 1989 ainsi que le Grand Prix du 1er festival de flûtes de Séoul en 1996.

En parallèle de sa carrière de soliste, il est également membre d’un groupe de sankyoku (koto, shamisen, shakuhachi) « Atarashii kaze » (Vent nouveau), et membre d’un orchestre d’instruments traditionnels japonais « Mutsunowo ». Il interprète un vaste répertoire allant de pièces classiques à contemporaines. Il compose également sa propre musique. Grâce au mécénat de la Fondation du Japon, Taizan Kawamura s’est produit dans une vingtaine de pays, principalement européens.

Taizan Kawamura est un examinateur de chikurinken de l’école Tozan. En tant que professeur Tozan, il donne des masterclasses et anime des stages dans le Japon entier. Il est membre du conseil d’administration de NPO Nihon ongaku kokusai kōryūkai (Association japonaise pour un échange international de musique), et de Gendai hōgaku sakkyokusha renmei (Union des compositeurs de musique contemporaine pour instruments japonais). Il est directeur musical de l’orchestre « Mutsunowo », et membre de l’Ensemble de shakuhachi Yamamoto Hôzan.

Les compositions de Taizan Kawamura sont publiées par Tozan-ryū shuppanbu (Publication de l’école Tozan) ainsi que Dai-nihon katei ongakukai (Association de musique familiale japonaise).

Kizan KAWAMURA

Né à Tokyo, Kizan Kawamura est diplômé du département d’Ingénierie de l’université Tōyō et de la 51ème formation des interprètes de musique traditionnelle japonaise d’NHK. Il apprend le shakuhachi avec son père Taizan Kawamura. Il est premier nommé lorsqu’il obtient les diplômes de jun-shihan et shihan de l’école de shakuhachi Tozan Gakkai. Sous le mécénat de la Fondation du Japon, il se produit en Russie et aux USA. Admis à une audition de NHK, il joue à la radio NHK dans l’émission « Hōgaku no hitotoki » (Un moment de musique japonaise). En 2009, il reçoit le Grand prix du 15ème concours national de Musique japonaise à Kumamoto, ainsi que le Prix d’encouragement du ministre de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie. Au cours de la même année il apparaît à la TV dans une émission d’NHK « Geinō hana butai » (La grande scène des artistes). Kizan Kawamura passe les 36e (2010) et 38e (2012) concours nationaux de Tozan honkyoku, et obtient les récompenses suivantes : le Prix d’or, le Prix d’encouragement du ministre de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie, la Coupe de Sōké (dirigeant de l’école), la Coupe du journal Sankei.

Actuellement, Kizan Kawamura est shihan de l’école Tozan et conférencier. Il est membre de l’école de shakuhachi Tozan Gakkai, de Taizan-kai (association Taizan), de l’orchestre d’instruments traditionnels japonais « Mutsunowo », du trio de shakuhachi « Shakuhachi sanjûsô dan », de la troupe de théâtre « TNB », du quatuor de shakuhachi « Hachiku », etc.

Kizan Kawamura est basé à Tokyo. Outre ses activités d’interprète, il est très actif pour répandre le shakuhachi dans des écoles, des centres culturels et des classes « rythmiques » pour enfants. Il a ses propres classes à Nerima (Tokyo) et à Ina (préfecture de Nagano).

Sōzan KARIYA

Sōzan Chiaki Kariya est né à Hyogo, près d’Osaka. Il étudie le shakuhachi dès l’âge de 13 ans avec son père, conseiller de l’école Shin-Tozan Ryū, élève de Itsuzan Hoshida Ier et fondateur de la branche Shingensha de l’école Ikuta de koto. Il obtient son titre de daishihan (grand maître) et devient professeur au Kōbe shinbun (Centre culturel du journal de Kōbe).
Arrivé en France pour étudier la musique classique (CNSM de Paris et orchestre Pasdeloup en violoncelle), il devient le représentant de Shin-Tozan Ryū en France. Sōzan Kariya a beaucoup d’activités musicales en France, en Belgique, au Japon, en Allemagne et en Angleterre. Il a notamment eu un grand succès au festival Womad de Londres pour son récital de shakuhachi solo. On a pu le voir sur TF1, sur France 3, au Pop Club de José Arthur avec Richard Boringhé, à Musicora sur le stand de Radio France. Il a donné des concerts au musée Guimet et au musée Jacquemart-André à Paris, au conservatoire du Kremlin-Bicêtre, à Cabourg, à Hilden et à Düsseldorf en Allemagne ; il a enregistré plusieurs CD sous le label Air Mail Music.
www.shintozanryu-france.com

Gunnar Jinmei LINDER

Gunnar Linder a commencé à étudier le shakuhachi après son arrivée au Japon en 1985. Il a travaillé avec Yamaguchi Gorō (1933-1999), et a reçu sa licence de maître, shihan, et le nom Jinmei (儘盟) de Yamaguchi Gorō à l’été 1998.
L’année précédente, il avait été diplômé du conservatoire de musique traditionnelle de l’université nationale des Arts de Tokyo (Tokyo Geidai) avec un master d’interprète en shakuhachi, devenant à cette époque le second non-Japonais à obtenir ce diplôme.
En 2005 Gunnar retourne à sa Suède natale, en travaillant comme maître de conférences en études japonaises à l’université de Stockholm. Sa recherche se concentre principalement sur le spectacle vivant à la période d’Edo. Gunnar enseigne et joue régulièrement dans toute l’Europe.

Wolfgang Fuyūgen HEßLER

Wolfgang Fuyūgen Heßler a étudié la flûte de bambou japonaise shakuhachi dans la tradition de l’école Kinko avec Dr. Andreas Fuyū Gutzwiller au Studio de musique extra-européenne de l’Académie de musique de Bâle. Plusieurs voyages et séjours d’étude au Japon l’ont amené à rencontrer Kawase Junsuke III, directeur de la branche Zenkoku Chikuyūsha à Tokyo, qui a effectué pour lui la cérémonie du Shihan-Menjō, confirmant ainsi la réception de la tradition. Wolfgang Heßler a par ailleurs étudié avec Nobuhisa Ikkei Hanada dans la tradition du temple Itchōken (Hakata, Kyūshū).

Wolfgang Heßler habite et enseigne à Zurich, se produisant dans des concerts et récitals de musique traditionnelle japonaise (honkyoku et gaikyoku) et de musique contemporaine.

Véronique PIRON

Véronique Piron, flûtiste basée en Bretagne, est maître-interprète de shakuhachi, dans le style transmis par Katsuya Yokoyama (KSK), qui lui remet sa licence shihan en 2002 alors lauréate d’une bourse de recherche Lavoisier du gouvernement français pour étudier au Japon.

Elle participe à la création de la Fédération ESS et développe l’enseignement du shakuhachi principalement dans le style KSK entre Paris et Bruxelles. Titulaire du Diplôme d’État et du Certificat d’Aptitude de musique traditionnelle, elle introduit aussi la musique japonaise dans le système des conservatoires en France et l’enseignement supérieur.

De la tradition à la création, Véronique Piron est largement produite dans un programme en solo, en duo avec la joueuse de koto/shamisen Fumie Hihara, dans un programme interculturel de création avec la pianiste Lydia Domancich (CD Sillage 2015), et rencontre des compositeurs pour du nouveau répertoire.
www.veroniquepiron.com

Daniel SEISOKU LIFERMANN

Daniel LIFERMANN s’initie au shakuhachi lors d’un voyage au Japon en 1983. Dès son retour en France, il étudie avec Franck NOËL, élève de Katsuya YOKOYAMA. En 1989, il rencontre Yoshikazu IWAMOTO dont il recevra l’enseignement jusqu’en 1997. Daniel LIFERMANN a également étudié avec Gunnar JINMEI LINDER. En 2000 il devient disciple de Teruhisa FUKUDA (élève de Kohachiro MIYATA) avec lequel il organise régulièrement des stages intensifs. En 2008 il reçoit de Teruhisa FUKUDA le diplôme de Dai Shihan (grand maître) ainsi que le nom SEI SOKU (“souffle de sagesse”).

À partir de 1988, Daniel LIFERMANN enseigne le shakuhachi et, en 1994 il fonde avec quelques élèves l’association La Voie du Bambou, dont le but est la diffusion et la pratique du shakuhachi. Il travaille alors sans relâche à transmettre ce qu’il a reçu des différents maîtres avec lesquels il a étudié et ouvre son champ d’investigation aux créations contemporaines.
www.shakuhachi.fr

Dr Jim FRANKLIN

Dr Jim Franklin est maître-interprète de shakuhachi. Habitant actuellement en Allemagne, il a d’abord étudié la composition et la musicologie en Australie, en Allemagne et aux Pays-Bas. Durant ses études, il a découvert le shakuhachi, qui l’a fasciné. Après avoir appris l’instrument en Australie avec Dr Riley Lee et au Japon avec Furuya Teruo et Yokoyama Katsuya, il a reçu le titre de shihan (« maître ») en 1996 de Yokoyama-sensei, et a ainsi été officiellement autorisé à enseigner et interpréter le shakuhachi.

En tant que compositeur, Jim Franklin est actif dans le domaine des musiques contemporaine et électroacoustique, y compris électronique en temps-réel. Concernant le shakuhachi solo, Jim Franklin est spécialisé dans les honkyoku de style Kokusai Shakuhachi Kenshukan et en musique moderne. De 2006 à 2009, il a été président fondateur de la Fédération européenne de shakuahchi (ESS).

Hélène Seiyu CODJO

Flûtiste française, Hélène Seiyu Codjo commence l’apprentissage du shakuhachi à Paris avec Daniel Seisoku Lifermann, fondateur de l’association « La Voie du bambou ». Depuis 2006, elle participe régulièrement aux masterclasses et stages d’été de Fukuda Teruhisa, fondateur de l’ensemble et de l’école Hijiri-Kai, qui lui décerne en janvier 2013 le diplôme de Jun-Shihan ainsi que le nom Seiyu.
Elle a aussi reçu l’enseignement de Yodo Kurahashi II, Gunnar Jinmei Linder, Christopher Yohmei Blasdel, Jim Franklin, Shimura Zempo et Koichi Yoshida.

Elle réside dorénavant aux Pays-Bas, où elle donne des cours de shakuhachi, workshops et concerts (www.fluitshakuhachi.nl).

En complément du shakuhachi et des flûtes occidentales, elle joue d’autres flûtes du monde (quena, dizi, flûtes africaines,…) qu’elle utilise lors de ses propres spectacles ou en collaboration avec des conteurs et comédiens. Elle a enregistré une dizaine de CD pour enfants où elle joue de ses différentes flûtes.

Fiore de MATTIA

Fiore de Mattia est membre de l’association française La Voie du Bambou dont le but est la diffusion et la pratique du shakuhachi. En 2003, il s’initie au shakuhachi avec Daniel LIFERMANN, puis en 2006 devient disciple de maître Teruhisa FUKUDA de l’école Hijiri-Kai (Sainte École).
Il se produit régulièrement lors de concerts en Italie et en France “Le son du bouddhisme Zen”.
Il reçoit le titre de Shihan des mains de maître Teruhisa FUKUDA en 2013.

Suizan J.-F. LAGROST (organisateur principal)

Suizan J.-F. Lagrost est professeur d’enseignement artistique titulaire aux conservatoires du Kremlin-Bicêtre et d’Asnières. Musicien polyvalent, il excelle tant dans la musique occidentale que japonaise. Après un parcours classique d’étude de la flûte traversière à Mulhouse et à Paris, puis  un DEA de musique du XXe siècle à l’université de Paris-Sorbonne, il débute le shakuhachi en 2000 dans le style Tozan et se voit décerner en 2014 le titre de dai-shihan (grand-maître).

La diversité de son parcours l’amène à se produire dans des cadres aussi variés que l’Ensemble de flûtes de Paris, en récital flûte & piano à Taiwan, en soliste avec la Musique de la Garde républicaine, ainsi qu’aux Rencontres et Festivals de shakuhachi en Europe (Barcelone, Prague, etc.) Il publie en 2013 un disque de musique de chambre japonaise intitulé « Kyoku », avec la joueuse de koto Mieko Miyazaki.
Conseiller (senior advisor) de la Fédération ESS, il fonde et administre depuis 2011 le principal forum mondial du shakuhachi (www.shakuhachiforum.eu).
http://www.flute-shakuhachi.com

Mieko MIYAZAKI

Née a Tokyo, Mieko MIYAZAKI débute son apprentissage du koto et du shamisen auprès de Tomizo HURUYA et Sachiko TAMURA. Bientôt admise au sein de Tokyo National University of Fine Arts and Music, sa formation est couronnée par une une invitation à se produire en soliste en présence du couple impérial du Japon. Diplômée en 1992, elle remporte en 1993 les plus hautes distinctions lors des auditions de la radio nationale NHK. Choisie par la Japanese Foundation pour représenter le Japon lors de manifestations culturelles internationales, ses concerts en Asie, en Europe et aux Etats-Unis la consacrent bientôt comme concertiste de premier plan.

Dès son arrivée en France en 2005 sa carrière prend une dimension mondiale. Mieko se produit régulièrement en solo et collabore à de très nombreux projets parmi lesquels ceux du guitariste jazz Nguyên Lê (Trio SAIYUKI), le Trio MIYAZAKI, primé par le magazine Trad, et les voix corses de Voce Ventu (CD « Tessi Tessi »). En 2013, elle enregistre un disque de musique traditionnelle japonaise avec le joueur de shakuhachi Suizan Lagrost (« KYOKU ― Japanese Chamber Music »), disque salué par la critique tant dans le monde des musiques traditionnelles que de la musique classique.
www.miekomiyazaki.com

Fumie HIHARA

Fumie Hihara joue le koto et le shamisen depuis un très jeune âge. D’une double formation traditionnelle et universitaire, elle est maître de koto de l’école Yamada depuis l’âge de 17 ans, et diplômée en 1998 de l’université nationale des Beaux-Arts et de la Musique de Tokyo.

Partageant sa vie entre la France et le Japon, entre vie artistique, composition et enseignement, elle se révèle une musicienne innovante et flexible tout autant que respectueuse de la tradition. Elle se propose d’explorer le potentiel de ces instruments traditionnels afin de nous livrer l’expression la plus pertinente d’une expérience musicale qui lie le passé et le présent.

De nombreuses manifestations et concerts en Europe comme au Japon, des créations d’œuvres de compositeurs, de la musique expérimentale, et l’enregistrement de 7 disques.
www.fumiehihara.com

Etsuko CHIDA

Etsuko Chida est née à Sapporo, la ville principale de l’île d’Hokkaido.
Elle y a étudié dès l’age de 5 ans l’art du chant et du koto dans le style de l’école Yamada, en suivant l’enseignement traditionnel de trois des plus grandes virtuoses du koto, Kaga Toyomasa, Yokota Toyochika et Sanagi Okatoyo. Ses années d’études ont été couronnées par l’attribution d’un natori, le nom professionnel de Toyochi Eka.

Elle a enregistré un album solo de chants courtois pour le label Buda Records qui a été salué par la critique. Elle a donné de nombreux concerts, d’abord au Japon, puis en France, ainsi qu’en Europe ou au Mahgreb.
www.etsukochida.com